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Collectif Saint-André-Vallée d'Hérault
7 janvier 2015

Attentat à Charlie Hebdo: la liberté d'expression assassinée

Une attaque à la kalachnikov par trois hommes encagoulés au siège de Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement  à Paris, ce mercredi 7 janvier, vers 11 h 30, a fait 12 morts dont deux policiers, ainsi que 11 blessés. La rédaction de l'hebdomadaire satirique a été décimée : les dessinateurs Charb, Cabu, Tignous, Wolinski et Honoré figurent parmi les douze victimes. Deux policiers ont aussi été tués. Les attaquants ont ensuite braqué un automobiliste porte de Pantin et percuté un piéton. Charlie Hebdo était visé par des "menaces constantes" depuis la publication des caricatures du prophète Mahomet en 2012. L'hebdomadaire et plusieurs de ses membres étaient sous surveillance policière. (article Midi Libre)

Je suis Charlie

La cellule interministérielle de crise a été activée. Le niveau "alerte attentat" de Vigipirate a été instauré en Ile-de-France. Il s'agit du dispositif antiterroriste le plus élevé. 

Les agresseurs ont crié "nous avons vengé le prophète !", selon des témoins cités par une source policière. Sur une vidéo de l'attaque, filmée par un homme réfugié sur un toit et mise en ligne par le site Francetvinfo, on entend un homme crier Allah akbar entre plusieurs coups de feu.

17 h 30 - les drapeaux en berne sur l'Elysée, Matignon, l'Assemblée nationale et le Sénat. Les drapeaux ont été mis en berne ce mercredi sur les principaux centres du pouvoir exécutif et législatif, comme l'Elysée, Matignon, l'Assemblée nationale et le Sénat, après l'attentat sanglant perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo. Le président François Hollande, qui a décidé de maintenir la cérémonie de voeux aux autorités religieuses prévue à 18 h mercredi au palais présidentiel, a en revanche décidé de reporter ses voeux aux corps constitués initialement prévus jeudi matin.

17 h - Michel Renaud, fondateur d'un festival clermontois, tué dans l'attentat. Le fondateur du festival clermontois Rendez-vous du carnet de Voyage, Michel Renaud, figure parmi les douze victimes de l'attentat. "Michel Renaud et le secrétaire général des Carnets de voyage Gérard Gaillard étaient sur place avec Cabu, qui avait été leur dernier invité d'honneur. Il leur avait dit : je vais vous donner un coup de main, on fera quelque chose ensemble pour la prochaine édition", a expliqué Olivier Bianchi, confirmant une information de France Bleu Pays d'Auvergne. "Gérard Gaillard a pu se coucher pendant la fusillade, il a eu la vie sauve mais est extrêmement choqué. Michel Renaud a été tué sur coup", a indiqué l'élu, qui s'est dit "bouleversé" par la mort de Michel Renaud. Michel Renaud fut en outre le directeur de la communication de l'ancien ministre et maire socialiste Roger Quilliot, puis le directeur de cabinet de son successeur Serge Godard, premier magistrat de la ville pendant 17 ans. Il faisait également partie, lors des municipales de 2014, de l'équipe de campagne de l'édile actuel, Olivier Bianchi, qui a appelé à un rassemblement à 18 h 30 place de Jaude "pour défendre la liberté d'expression et la liberté de la presse".

15 h 40 - Bernard Maris est décédé dans l'attaque terroriste. L'économiste Bernard Maris, chroniqueur sur France Inter, a été tué ce mercredi dans l'attaque terroriste. Collaborateur de nombreux médias, il signait dans Charlie Hebdo sous le pseudonyme de "Oncle Bernard" selon France TV Info. Il était présent dans les locaux du journal au moment de l'attentat. Il en était d'ailleurs l'un des actionnaires.

15 h 37 : Trois criminels selon Cazeneuve.  Il y a "trois criminels à l'origine" de l'attaque contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, à l'issue d'une réunion de crise à l'Élysée. Tout est mis en oeuvre pour "neutraliser le plus rapidement possible les trois criminels qui ont été à l'origine de cet acte barbare", a déclaré le ministre, qui n'a pas apporté de précisions sur le rôle des différentes personnes impliquées. 

15 h 35 - Appel à témoins. Les enquêteurs ont lancé mercredi après-midi un appel à témoins après l'attentat meurtrier contre l'hebdomadaire satirique. La brigade criminelle et la DGSI sont en charge de l'enquête. Un numéro vert (08 05 02 17 17) a "été mis à disposition" et "activé" afin de recueillir tout témoignage sur cet attentat, a indiqué Richard Atlan, le porte-parole de la direction de la police judiciaire parisienne, dont la brigade criminelle est en charge de l'enquête avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

15 h 30 - Drapeaux en berne. Les villes de Nîmes, Montpellier et Sète annoncent qu'elles vont mettre leur drapeau en berne. Le dernier dessin de Charb et le dernier tweet, ce mercredi à 11 h 28, donnent froid dans le dos. 

14 h 45 - Manuel Valls a "activé" la cellule interministérielle de crise du gouvernement. Le chef du gouvernement a "activé la cellule interministérielle de crise et a confié la conduite opérationnelle au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve", a indiqué une source à l'AFP. La cellule de crise du Premier ministre "assure le pilotage stratégique des crises en liaison permanente avec le ministre chargé de la conduite opérationnelle de l'action gouvernementale". Elle "veille à la cohérence de l'action gouvernementale dans la gestion de la crise. Elle soumet les arbitrages au Premier ministre soit directement, soit en provoquant des réunions interministérielles à Matignon".

14 h 30 - Les dessinateurs Charb, Wolinski, Cabu et Tignous sont morts. Les dessinateurs Charb, Cabu, Tignous et Wolinski figurent parmi les douze personnes tuées dans l'attaque de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo ce mercredi.

14 h 20 - Réunion de crise à l'Elysée. Une réunion interministérielle de crise a débuté à l'Élysée autour de François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls après l'attentat sanglant perpétré contre Charlie Hebdo, a-t-on appris auprès de la présidence. Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication) ainsi que les responsables des principaux services de police et de gendarmerie participaient à cette réunion, selon l'Élysée. La sécurité a été fortement renforcée aux abords du palais présidentiel, où des policiers ont été déployés, porteurs de gilets pare-balles et d'armes automatiques.

14 h 15 - Les deux tireurs abattent un policier. La vidéo a été publiée sur Facebook par Jordi Mir. Elle montre les deux tireurs qui ont tué une dizaine de personnes au siège de Charlie Hebdo sortir des bâtiments. Une fois dans la rue, ils abattent un policier sur le trottoir d'en face avant de monter dans une Citroën de couleur noire qui sera ensuite bloquée dans une rue par une voiture de police. Des échanges de coups de feu auront lieu à cet endroit.

14 h - Le véhicule noir abandonné rue de Meaux. Selon un journaliste de 20 Minutes, présent rue de Meaux, "un cordon de sécurité a été établi. La voiture DS3 noire est en travers de la route. Des enquêteurs de la police judiciaire s'affairent autour. La substitut du procureur vient d'arriver sur place".

13 h 50 - Charb, Cabu, Wolinski, et Tignous décédés dans l'attaque. La mort de Charb, Cabu, Wolinski, et Tignous est confirmée.

13 h 45 - François Hollande interviendra à 20 h. Le président François Hollande "interviendra à 20 heures depuis l'Elysée" à la télévision.

13 h 40 - "Nous avons vengé le prophète !". Les agresseurs ont crié "nous avons vengé le prophète !", selon des témoins cités par une source policière.

13 h 30 - "Protection renforcée". Les organes de presse, les grands magasins, les lieux de culte et les transports sont placés en "protection renforcée" en région parisienne après l'attaque meurtrière mercredi contre Charlie Hebdo, dont "les" auteurs n'ont pas encore été interpellés, a indiqué Matignon. "Toutes les forces disponibles sont mobilisées et des renforts civils et militaires seront déployés dans le cadre du plan Vigipirate", que Manuel Valls vient de relever au niveau le plus élevé d'"alerte attentat", indique Matignon dans un communiqué. "Tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier, traquer et interpeller les auteurs" de l'attaque, qui a fait onze morts et quatre blessés "en situation d'urgence absolue", précise-t-on de même source.

13 h 20 - Charlie Hebdo était visé par des "menaces constantes". Charlie Hebdo était visé par des "menaces constantes" depuis la publication des caricatures du prophète Mahomet en novembre 2012, a déclaré Richard Malka, l'avocat du journal satirique. "Il y a des menaces constantes depuis la publication des caricatures de Mahomet", a affirmé l'avocat, interrogé sur l'attaque terroriste contre l'hebdomadaire qui a fait 12 morts. "Ca fait huit ans qu'on vit sous la menace, qu'il y a des protections mais il n'y a rien à faire contre des barbares qui viennent avec des kalachnikov", a également ajouté l'avocat. "On imaginait le pire et le ministère de l'Intérieur avait évalué les menaces à un tel niveau qu'ils étaient sous protection constante mais ça n'a pas suffi. Ils étaient sous protection constante depuis huit ans maintenant, simplement pour avoir fait des dessins. C'est une folie", a souligné Richard Malka. "C'est un journal qui ne fait que défendre la liberté d'expression, la liberté tout court, notre liberté à tous et aujourd'hui, des journalistes, des dessinateurs, de simples dessinateurs ont payé le prix fort, pour ça (...)", a-t-il également dit, très ému. "Je suis effondré, anéanti, j'ai des amis qui sont blessés ou qui ne sont plus." Sans qu'on sache s'il y a un lien avec cette attaque, Charlie Hebdo a fait la Une de son dernier numéro paru ce mercredi avec "les prédictions du mage Houellebecq : en 2015 je perds mes dents... En 2022 je fais Ramadan !". Le livre de l'écrivain controversé paru ce mercredi Soumission prédit l'arrivée au pouvoir d'un parti musulman en 2022. 

13 h 15 - Le bilan est porté à 12 victimes. Douze personnes, dont deux policiers, ont été tuées dans l'attaque contre les locaux de Charlie Hebdo, selon un bilan non définitif annoncé à l'AFP par le parquet de Paris. Au moins sept personnes ont été blessées, dont quatre très grièvement, a précisé le parquet. Un précédent bilan de même source faisait jusqu'alors état de 11 personnes décédées.

13h - François Hollande : "Un acte d'une exceptionnelle barbarie". François Hollande a dénoncé "un acte d'une exceptionnelle barbarie" après l'attaque contre Charlie Hebdo, estimant qu'il ne faisait "pas de doute" qu'il s'agissait d'un "attentat terroriste". L'attaque a fait onze morts et quatre blessés "en situation d'urgence absolue", a indiqué le chef de l'Etat à son arrivée sur les lieux, appelant à "l'unité nationale".
12 h 50 - Vigipirate au niveau "alerte attentat". Le Premier ministre Manuel Valls a décidé de relever le plan Vigipirate au niveau "alerte attentat", le niveau le plus élevé, sur "l'ensemble de la région Ile-de-France", à la suite de la fusillade contre Charlie Hebdo, a indiqué Matignon. "Le Premier ministre a décidé de relever le plan Vigipirate au niveau alerte attentat, le niveau le plus élevé, sur l'ensemble de la région Ile-de-France", a-t-on déclaré de même source.

B6v9baqCQAE7ILt Le dernier dessin de Charb...

De nombreux rassemblements ont lieu en France et dans le monde. Celui de Montpellier a lieu à 18h sur le parvis du Nombre d'Or.

Le Collectif Saint-André-Vallée d'Hérault s'associe à la douleur des millions de personnes aux prises avec la liberté de penser et la liberté d'expression.

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