Rappel sur l'école de la république
L’école de la république:
Elle est obligatoire laïque et gratuite
Elle assure à chaque citoyen le plein exercice:
de sa liberté de conscience
de sa liberté de penser
et de sa liberté de savoir
En toute indépendance, l'éducation nationale doit être en capacité d'offrir à chacun des élèves une égale qualité d'éducation sur tout le territoire.
Cette école laïque se veut ouverte à l'universel.
Elle a le souci de mettre en avant ce qui unit, ce qui est commun aux hommes et aux femmes, afin de permettre à chacun sans renoncer à ses propres références culturelles ou religieuses, d'accepter les principes qui fondent le vivre ensemble du pacte républicain.
Mais l'école de l'égalité des chances se porte-t-elle bien ?
Le coût moyen par élève montre que la France (6620€) se situe en dessous de la moyenne des 25 pays de l'OCDE (7970€), derrière l'Espagne(7290€), alors que l'Italie et les États Unis (11190€) sont nettement au-dessus de la moyenne de l'OCDE.
L'effectif moyen de 18,4 élèves par enseignant est supérieur à la moyenne de l'OCDE (15,4). E U 15, 3, Espagne 13,2 Belgique 12,4 Italie 11,7
La conséquence, c’est que 12% des élèves de CM2 entrent en 6ème avec des lacunes en lecture et en calcul.
Seulement 35% d élèves de CM1 atteignent un bon niveau de lecture, alors que la moyenne de l'OCDE est de 46%.
Par manque de moyens, le système éducatif reproduit les inégalités sociales.
L'école ne joue plus son rôle d'ascenseur social.
Les défis à relever sont donc importants: réduire les inégalités sociales et territoriales, réduire le nombre de sorties sans qualification.
Certes l’État avec sa loi de refondation de l’école fait un effort financier important (60 000 postes) pour améliorer la qualité de l’offre d’éducation.
Il n’en demeure pas moins qu’en attribuant moins de moyens aux communes, il demande aux communes de faire de efforts financiers pour appliquer la réforme des rythmes scolaires.
La rigueur budgétaire obligera donc à mutualiser les moyens, soit au sein de la commune, soit dans l’intercommunalité.
Où en sommes-nous dans notre commune ?